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Snap, TikTok, Insta : génération branchée ou piégée ?

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septembre 23, 2025
Par Gaston ZARLENGA-GAILLARD In Uncategorized

Snap, TikTok, Insta : génération branchée ou piégée ?

Snap-TikTok-Instagram occupent une place centrale dans la vie des jeunes. Chaque jour, des millions d’adolescents passent des heures à scroller, liker et partager. Ces plateformes sont devenues bien plus que de simples réseaux sociaux : elles façonnent les habitudes, influencent les comportements et modèlent même l’estime de soi.

Au cœur de cette dynamique, un phénomène attire l’attention des chercheurs et des éducateurs : la dépendance aux likes. Derrière les notifications colorées et les vidéos virales se cache un mécanisme puissant, lié à la dopamine, qui peut affecter le sommeil, la concentration et la santé mentale des jeunes.


📲 Des réseaux sociaux qui dopent la dopamine

Les réseaux sociaux fonctionnent sur un principe de récompense immédiate. Chaque notification, chaque like, chaque réaction agit comme une petite victoire. Ce phénomène active la libération de dopamine, aussi appelée “hormone du plaisir”.

  • Sur Snapchat, l’envoi de “flammes” crée une pression sociale : il faut maintenir la série coûte que coûte.
  • Sur TikTok, l’algorithme offre un flux infini de vidéos courtes, parfaites pour stimuler le cerveau en continu.
  • Sur Instagram, les likes et les vues sur les stories deviennent des indicateurs de popularité.

Ce système alimente un cycle addictif : plus on reçoit de likes, plus on veut en obtenir. Le cerveau, conditionné par ces récompenses, pousse à consulter l’application encore et encore.

👉 Selon une étude menée par Common Sense Media, les adolescents passent en moyenne près de 8 heures par jour sur les écrans, dont une grande partie sur les réseaux sociaux.


🎭 Le piège de la comparaison et du FOMO

La dépendance aux likes ne repose pas seulement sur la dopamine. Les réseaux sociaux exploitent aussi des mécanismes psychologiques plus subtils : la comparaison sociale et le FOMO (Fear of Missing Out).

La comparaison sociale

En parcourant les fils d’actualité, les jeunes sont confrontés à des images de “vies parfaites” : vacances de rêve, corps idéalisés, réussites affichées. Même en sachant que ces contenus sont souvent filtrés ou exagérés, la comparaison reste inévitable. Résultat : baisse de l’estime de soi, sentiment d’infériorité et anxiété.

Le FOMO

Le FOMO pousse à rester connecté en permanence. La peur de manquer un message, une tendance ou une story incite à consulter son téléphone plusieurs dizaines (voire centaines) de fois par jour.

👉 Ce besoin constant d’être “dans le coup” peut fragiliser la santé mentale, en créant une tension continue et une dépendance psychologique.


⚖️ Concentration et santé mentale menacées

L’hyperconnexion et la dépendance aux likes ne sont pas sans conséquence. Elles impactent directement la concentration et le bien-être mental.

Baisse de l’attention

Le cerveau, habitué aux récompenses rapides et fréquentes, peine à se concentrer sur des tâches longues et exigeantes comme la lecture, les devoirs ou le travail. Selon des chercheurs, le temps moyen d’attention d’un adolescent sur une tâche est aujourd’hui inférieur à 10 secondes.

Troubles du sommeil

Les jeunes consultent leurs écrans jusque tard dans la nuit. La lumière bleue perturbe la sécrétion de mélatonine, retardant l’endormissement. Résultat : fatigue chronique, somnolence en classe et baisse des performances scolaires.

Santé mentale fragilisée

La dépendance aux likes peut amplifier :

  • l’anxiété,
  • les symptômes dépressifs,
  • l’irritabilité,
  • le sentiment de solitude.

👉 L’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur l’impact croissant des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes.


🚀 Vers une éducation numérique responsable sur Snap-TikTok-Instagram

Face à ces constats, il ne s’agit pas d’interdire Snap, TikTok ou Instagram. Ces plateformes font partie intégrante du quotidien des jeunes et offrent aussi des opportunités positives : créativité, expression personnelle, accès à l’information et nouvelles formes de sociabilité.

Instaurer une hygiène numérique

Pour limiter les risques, il est essentiel de développer une hygiène numérique :

  • désactiver les notifications non essentielles,
  • instaurer des moments sans écran (pendant les repas, avant de dormir),
  • pratiquer des activités hors ligne (sport, lecture, art, rencontres physiques),
  • utiliser des applications de suivi du temps d’écran.

Rôle des écoles et des parents

Les établissements scolaires et les familles ont un rôle clé. Des programmes de sensibilisation et des campagnes de prévention peuvent aider les jeunes à mieux comprendre le fonctionnement des réseaux et à adopter un usage plus conscient.


✅ Conclusion

Snap, TikTok, Insta… Ces plateformes attirent les jeunes grâce à la dopamine et au pouvoir des likes. Elles ouvrent des horizons créatifs inédits, mais présentent aussi des risques réels : perte de concentration, troubles du sommeil, anxiété et fragilisation de l’estime de soi.

Le défi n’est pas de bannir les réseaux sociaux, mais d’apprendre à les utiliser intelligemment. La clé est simple : faire du digital un outil d’épanouissement plutôt qu’une source d’addiction.

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Written by:

Gaston ZARLENGA-GAILLARD

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